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Sauvons notre patois, parlons picard en famille… avec Simon COLLIEZ 2/3

 

Sauvons notre patois, parlons picard en famille… avec Simon Colliez (2/3)

Deuxième volet de notre série sur le patois. Après Bertrand Cocq, c’est le chanteur Simon Colliez qui se prête à l’exercice et raconte sa relation avec le patois. Lui qui a parlé patois toute son enfance, chanté en patois, fait rire en patois, a attendri en patois… ne veut pas voir disparaître cette langue qu’il a tant défendue.

 

SIMON COLLIEZ

Pour bien parler français, je dois quand même m’appliquer », sourit Simon Colliez, qui a dit au revoir à la scène en novembre, après 55 ans de bons et loyaux services. Pour celui qui a grandi à Auchel, « au coron du 3, le patois est ma langue maternelle ». Autour de lui, enfant, tout le monde, mais alors tout le monde, parlait patois. « Mon père, ma mère, mes deux frères, mes deux sœurs… toute la famille. Et mes parents ne m’ont jamais interdit de parler patois. C’était naturel ! Finalement, il n’y a que les instituteurs qui nous l’interdisaient ».

 

Pas question de parler patois à l’école, le français est de rigueur. « J’ai donc dû apprendre le français, comme aujourd’hui les enfants apprennent l’anglais à l’école. Le français, c’est ma deuxième langue. » Et ça lui a servi pour « séduire les filles ! C’est vrai que c’était mieux en français ». C’est sans doute en faisant cet effort qu’il a séduit son épouse, Brigitte, devenue elle-même instit’. Et leurs enfants ? «  Ils le comprennent mais ne le parlent pas… »

« Pour bien parler français, je dois quand même m’appliquer », sourit Simon Colliez, qui a dit au revoir à la scène en novembre, après 55 ans de bons et loyaux services. Pour celui qui a grandi à Auchel, « au coron du 3, le patois est ma langue maternelle ». Autour de lui, enfant, tout le monde, mais alors tout le monde, parlait patois. « Mon père, ma mère, mes deux frères, mes deux sœurs… toute la famille. Et mes parents ne m’ont jamais interdit de parler patois. C’était naturel ! Finalement, il n’y a que les instituteurs qui nous l’interdisaient ».

 

Pas question de parler patois à l’école, le français est de rigueur. « J’ai donc dû apprendre le français, comme aujourd’hui les enfants apprennent l’anglais à l’école. Le français, c’est ma deuxième langue. » Et ça lui a servi pour « séduire les filles ! C’est vrai que c’était mieux en français ». C’est sans doute en faisant cet effort qu’il a séduit son épouse, Brigitte, devenue elle-même instit’. Et leurs enfants ? «  Ils le comprennent mais ne le parlent pas… »

 



23/12/2022
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